Connaissez-vous le phénomène du « Funemployment » ? Ce phénomène venu des Etats-Unis, s’infiltre en France.
Le mot « Funemployment » est la contraction de fun qui signifie « amusement » et unemployment, « chômage ».
Nous avons, tous, entendu parlé de LA crise économique qui a touché des milliers de personnes.
Aussi, des jeunes actifs ont décidé de vivre leur période de chômage non pas comme une punition mais comme une « bénédiction ».
Je compte bien vous expliquer pourquoi la génération de trentenaires a décidé de vivre sa perte d’emploi comme une « chance » et sans culpabiliser.
Mais qui sont-ils? Qu’est-ce qui les motive ? Et comment vivent-ils le funemployment ?
Ils sont trentenaires, beaux, jeunes, ils ont la vie devant eux ….!!!! Non ! J’arrête ! Soyons sérieux ! Essayons d’y voir un peu plus clair !
Comme dit précédemment, les funemployers sont majoritairement trentenaires et dit-on sans enfants (à cause du risque financier que le chômage représente) et sans crédit.
Certains ont été licenciés et d’autres ont quitté volontairement leurs emplois parce qu’ils ne correspondaient plus à leurs aspirations.
Ils cherchent un emploi qui ait du sens !
Une chose est sûre, après une telle crise, les mentalités changent, les attentes aussi !
Les remises en question jaillissent : cet emploi me correspond-il ? Qu’est-ce que j’attends de la vie ?
Avoir fait de longues études ne garantit plus rien. La crise est passée par là !
Cette génération dont je vous parle est habituée à aller vite, à changer, à rebondir, à gagner. L’ère du numérique ne gâche rien bien au contraire.
Tout ceci représente- t-il un changement de notre société ?
Amis sociologues, serait-ce un rejet du monde de l’entreprise tel que nous le connaissons ?
Le management à l’ancienne est révolu.
Est-ce une douce rêverie de vouloir placer l’humain au cœur même de l’entreprise ?
Est-ce une utopie de ne plus vouloir subir mais de se sentir bien dans son emploi ?
A l’unanimité, et je me permets de parler au nom de tous, on est plus productif quand on se sent bien !
Les entreprises devront à l’avenir intégrer ces ingrédients dans leurs recettes ! Des entreprises innovantes commencent à prendre en considération ce concept dans leur management.
En tout cas, le funemployer n’est pas une victime et fait des choix pour se réaliser et donner du sens à sa vie.
Le Funemployment, est-ce un caprice d’enfants gâtés ?
Une chose est sûre, il faut avoir « les moyens de réfléchir » mais pas seulement car avoir du temps pour soi et faire ce que l’on aime n’a pas de prix !
Souvent les funemployers viennent de catégories socio-professionnelles élevées.
Le temps de chômage, comme tout le monde le sait, est un temps où les revenus sont revus à la baisse. Ces funemployers se maintiennent à flot grâce à leurs économies, leurs indemnités de licenciement, leurs parents.
Mais le funemployment ne dure qu’un temps. Ce temps de rebond doit-être bien utilisé.
Ce phénomène de funemployment se joue de la société dans laquelle nous vivons.
Irina Blok, une ancienne directrice artistique au chômage a lancé des badges plutôt drôles qui illustrent bien l’état d’esprit de ce mouvement. 
Sur ses badges, on peut lire : « No Job, no problem » (pas de travail, pas de problème), « Happilly jobless » "chômeur heureux", ou encore « I watch tv all day »"je regarde la télévision toute la journée".
Toutefois, le chômage est mal vu dans notre modèle social où chacun se définit par sa profession autrement dit sans profession, on est presque rien, inutile.
En France, une période d’inactivité sur un CV doit être justifiée.
En somme, être funemployer c’est se donner une deuxième chance, c’est une seconde renaissance.
Est-ce raisonnable ? En tout cas, ceux qui pratiquent ou qui ont pratiqué le funemployment en tirent de grands avantages : la remise en question, la recherche de vrais valeurs, la recherche du travail qui correspond à ses aspirations, la création de sa propre entreprise. Le funemployer vit pour lui.
Outre l’ironie qu’ils affichent, les funemployers ne passent pas leurs journées devant les séries télé ou à dormir.
Je qualifierais le funemployment comme un break nécessaire et mérité.
Peut-on alors dire que le travail ne suffit pas à combler une vie ?
Imaginez être votre propre patron (la création d’entreprise grâce à l’auto entreprise)
Imaginez faire de votre passion votre emploi !
Imaginez qu’Internet vous offre de nouvelles perspectives !
Imaginez, vous femme et mère, big boss !
Imaginez ce monde telle que vous le concevez !...
Prendre le temps c’est y voir plus clair !
A bientôt pour un nouveau ticket !
Sources :
http://funemploymentblog.blogspot.com/
http://www.elaee.com/2010/01/29/6723-funemployment-souriez-vous-etes-au-chomage
http://www.aufeminin.com/dossiers/phenomene-fun-employment-d11284.html
http://www.irinablok.com/index.php?/experimental/funemployed/
http://www.courrierinternational.com/article/2009/06/18/chomeurs-et-heureux-de-l-etre
http://www.maviepro.fr
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