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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 13:56

du-poison-dans-nos-vetements.JPG

Rita Lemoine ne se doutait pas que ses chaussures neuves contenaient du diméthylfumarate (DMFU), fongicide qui lui a provoqué une réaction cutanée spectaculaire et des paralysies musculaires.

Depuis 2009, ce produit est interdit dans l'UE, mais de nombreux objets importés, notamment de Chine, échappent aux contrôles. L'enquête se poursuit donc en Chine dans une usine où on fabrique des chaussures. Le processus veut qu'on place un sachet de DMFU dans chaque emballage.

La Chine est le premier producteur mondial de cuir mais la demande dépasse l'offre.

Le Bangladesh est un pays où la main d'œuvre est bon marché, le niveau de vie est très bas. C'est une aubaine pour les industriels toujours à la recherche de cuir afin de combler la demande. On y trouve du cuir de vachette en abondance.

Afin d'obtenir un cuir parfait, sans moisissure, les ouvriers travaillent dans des conditions qui mettent leurs vies en danger.

Un exportateur de cuir parle des produits chimiques utilisés dans son usine lors du tannage du cuir. On note que les sels de chrome sont les produits les plus utilisés pour le tannage. Sels qui, sous l'effet de la chaleur deviennent hautement toxiques et cancérigènes. Là encore, pas de protection ni d'information pour les ouvriers. Les eaux usées se répandent dans l'environnement.

Si en Asie, le chrome, les pigments et le chlore font toujours autant de victimes dans les tanneries, les travailleurs européens du textile ne sont pas non plus épargnés.

Frauke Driessen, qui a repassé pendant dix ans des jeans pour une grande marque de vêtements, est tombée malade suite à la présence dans son sang de dichlorométhane, substance cancérigène également présente dans son usine européenne...

Les jeans usés sont à la mode!

Pour être tendance, il faut qu'ils aient l'air d'avoir été portés des années. Pour donner cet aspect vieilli, on a recours au sablage. Ce procédé, nocif, est interdit dans de nombreux pays notamment la Turquie où il a fait de nombreux morts.

Certains utilisent des procédés alternatifs comme le laser ou le grattage à la main.

Les industriels ne l'entendent pas de cette oreille! Il ne serait pas rentable de faire gratter les jeans à la main, le procédé au laser est trop onéreux.

Alors, direction le Bangladesh, pays où le sablage ne fait l'objet d'aucune interdiction.

De plus, la mains d'œuvre y est si bon marché, nul besoin de s'enquiquiner avec le traitement des eaux usées qui s'écoulent dans la rue, pas d'information aux ouvriers donc pas d'équipements adaptés!

Le sablage des jeans dans ce pays est courant et les bouts de tissus posés sur le nez des ouvriers ne les protègent pas du quartz qui s'infiltre dans leurs poumons.

Résines synthétiques, métaux lourds et autres produits chimiques entrent dans la composition des jeans.

Pour être chics, portons du noir!

Le noir est une couleur difficile à obtenir et pour qu'il soit profond et "durable" (j'entends par là que le noir reste noir, plus longtemps!), on a recours à de nombreux produits chimiques qui provoquent des allergies et sont cancérigènes lorsqu'ils pénètrent dans le corps.

Certains consommateurs tentent de se rassurer en disant :" J'achète des vêtements made in France". Certains fabricants de vêtements, même ceux du secteur du luxe, taisent les pays où les vêtements ont été fabriqués, et surtout ne mentionnent jamais les pays d'où proviennent leurs matières premières.

Alors, qu'en est-il de la mode bio?

De plus en plus de chaînes proposent des vêtements en fibres naturelles. Sont-elles bio?
Pour que les vêtements soient biologiques, il faut qu'aucun produit chimique n'entre dans le processus de fabrication.

On note que, le plus souvent, la matière première est bio, mais les colorants, chimiques.

Partant de ce principe, on peut acheter des vêtements soit disant biologiques de toutes les couleurs, à des prix très bas (en provenance des pays où les normes n'existent quasiment pas).

Selon les spécialistes, on vend plus de coton bio qu'on en cultive.

Les vrais vêtements en coton bio ne font pas encore l'objet d'une production de masse.

Seules les petites et moyennes entreprises en proposent actuellement.

Leurs critères sont stricts : la matière première doit être biologique et le processus de fabrication est surveillé (pas de métal lourd, pas de résine synthétique, de chlore...).

L'offre est donc réduite.

Seul 1% de nos vêtements est dépourvu de danger.

Les prix des vêtements véritablement biologiques restent élevés. Mais la vie a-t-elle un prix?

tannage du cuirsablage.

Regardez la vidéo :

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commentaires

B
Ce genre de révélations sont bien évidemment révoltantes mais finalement assez prévisibles connaissant le monde dans lequel on vit... Heureusement, il existe des alternatives comme le site de vente YCCA.be qui ne se contente pas de se labelliser 'écologique' mais qui spécifie quelles sont les valeurs défendues par chaque marque (écoresponsable, végans, récyclé, local,...) Il faudrait plus soutenir ce genre d'initiative qui donne de la visibilité aux initiatives écologiques. Par exemple, ils vendent des vêtements du Wasted Atelier fabriqué en Belgique à partir de chutes de tissus, c'est génial !
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